Comment la posture juste soutient-elle l'alliance entre souffle, conscience et vibration ?
La prise de conscience de l’environnement sonore et vibratoire
Prendre conscience de son environnement pour entrer en relation avec l’instant.
J’ai envie de vous parler de quelque chose de fondamental dans mes séances de sophrologie, en symbiose avec des instruments vibratoires.
Comment maintenir une posture adaptée ?
Pas juste la façon dont on est assis ou debout… mais cette posture intérieure qui fait toute la différence. Ce que j’appelle la posture du corps mental. Le corps devient un récepteur conscient des sons (voix, respirations, mouvements et sons) et un soutien à l’équilibre mental et émotionnel.
Quand une personne entre dans l’espace de séance, avant même de se concentrer sur son propre corps, il est fondamental de s’ouvrir à l’environ dans lequel la séance se déroule. Cela passe par une attention consciente aux éléments intérieurs et extérieurs. On ne fait rien, on observe. On prend conscience de ce qui est autour, le silence, le contour de la pièce, la lumière, les sons, les odeurs, le lieu. Ressentir la température, l’ambiance lumineuse, les sons intérieurs comme extérieurs… Inviter le mental à ne plus faire, mais simplement observer. Accueillir les vibrations des instruments comme des messagers.

Lors des séances de sophro-sonothérapie que je propose au Havre, cette prise de contact avec l’environnement permet d’éveiller les sens, d’apaiser le mental et de préparer le corps à recevoir les bienfaits des techniques sophrologiques et des sons. C’est fou comme le corps change dès qu’on lui offre cet espace d’écoute. Je vois les visages s’apaiser, rien qu’en laissant les cymbales vibrer un peu dans la pièce.
On n’a encore rien commencé, et déjà, quelque chose se dépose…
Lire aussi : En quoi les émotions, le mental et le corps sont-ils interconnectés ?
La prise de conscience de la verticalité : L’axe corps-esprit
S’élever et s’ancrer à travers la verticalité
Dans la posture assise ou debout, le corps peut redécouvrir sa verticalité naturelle, cet axe fondamental qui relie le ciel et la terre. C’est dans cette posture alignée que le mental commence à se poser, que les pensées se calment et que l’énergie circule plus librement. La conscience de cette verticalité traverse le sommet du crâne qui s’élève, le bassin qui s’ancre, la colonne vertébrale qui s’ajuste, le bassin qui se stabilise et les pieds ancrés au sol.
Quand j’amène un autre son ‘’le carillon’’ dans cette posture, je sens chez la personne une espèce de réveil subtil.
Comme si le corps disait : ‘’Ah ! Enfin, on me laisse m’aligner.’’
Certains instruments que j’utilise favorisent un sentiment d’élévation intérieure tout en enracinant profondément.
La prise de conscience du schéma corporel : habiter son corps.
Se relier à son schéma corporel, c’est revenir à une présence habitée incarnée.

Une fois cette posture installée, le travail peut s’affiner dans la perception du corps de l’intérieur.
Le schéma corporel ; c’est-à-dire la manière dont on perçoit son corps dans l’espace et dans sa globalité devient alors un support d’ancrage et de réconciliation.
Cela se fait par ressentir chaque partie du corps (tête, épaule, thorax, ventre, jambe, pied), identifier les zones de tension, de chaleur, de relâchement, tout en s’autorisant à ressentir sans analyser.
Lorsque ce ressenti est accompagné d’un son vibratoire, le corps devient pleinement présent, habiter de l’Intérieur. Chaque vibration aide à relâcher, à s'ancrer et à rééquilibrer le corps.
Et là, j’observe des micros, détentes, des respirations plus profondes, des sourires discrets…
On habite à nouveau son corps, pas avec la tête, pas avec des pensées, mais avec le ressentis vrai, authentique. Le schéma corporel se redessine de l’intérieur.
La posture du corps mental : un pilier de la sophrologie et de sonothérapie
Une clé essentielle pour s’ouvrir à soi-même, au moment présent
La posture du corps n’est pas simplement une position à adopter. Elle devient une clé essentielle pour s’ouvrir à soi-même, au moment présent et aux vibrations qui accompagnent l’exploration intérieure.
Qu’elle soit assise ou debout, la posture favorise un état de conscience élargie, un équilibre entre stabilité corporelle, réceptivité mentale et harmonie vibratoire.
Pour conclure, dans la pratique de la sophro-sonothérapie, chaque posture devient un espace sacré de reconnexion à soi.
En prenant conscience de son environnement, de sa verticalité et de son schéma corporel, on entre dans un dialogue profond entre le corps, le son et la conscience. Et c’est là que commence l’auto-guérison.
Et chaque séance devient un espace sacré d’ancrage, d’alignement et de transformation intérieure.
Les sons, choisis et utiliser avec intention, viennent alors soutenir cette posture vivante et accompagnaient avec douceur le processus d’auto-guérison.
‘’Je ressens, donc je suis là. Mon corps me parle, et j’apprends à l’écouter.’’

Pour ma part, dans une séance de sophro-sonothérapie, la posture ne se limite pas à une simple position physique, elle devient un ancrage vivant entre souffle, conscience et vibration. Les neurosciences confirment ce que l’expérience révèle : notre corps, lorsqu’il s’aligne et se redresse envoie au cerveau des signaux puissant de sécurité, de confiance et de clarté.
Sources solides en Neurosciences
Antonio Damasio – Neuroscientifique
Ouvrage : L’erreur de Descartes – La raison des émotions
Lien avec mon article : Damasio montre que la perception du corps (schéma corporel, posture, état interne) joue un rôle essentiel dans la construction de la conscience et la prise de décision.
Citation : ‘’Ce n’est pas seulement le cerveau qui pense, c’est aussi le corps.’’
Amy Cuddy – Psychologue sociale à Harvard
Etude célébre : Posture et confiance en soi
Elle a démontré que certaines postures (debout, aligné, ouverte) influencent la biochimie du cerveau, augmente le sentiment de confiance en réduisant le stress (cortisol).
Vidéo TED : your body language mayshape who you are.
Lien avec mon article : La posture juste soutient la présence à soi et crée un ancrage psychophysiologique positif.